Souveraineté économique et décarbonation : un seul et même défi.
Souveraineté économique et décarbonation : un seul et même défi
Cet article est le deuxième d’une série de 7 articles répondant à la question suivante : comment faire face au contexte incertain et momentanément défavorable à la transition écologique et énergétique pour continuer à engager les entreprises ? En d’autres termes, comment faire face au backlash écologique ?
Dans le premier article, nous avons montré que la transition écologique et énergétique est indispensable pour rester compétitif. Le deuxième message, objet de cet article, est le suivant : souveraineté et décarbonation constituent un seul et même défi.
Dans un contexte économique mondialement interdépendant et marqué de plus en plus fréquemment par des incertitudes géopolitiques, économiques et climatiques, la souveraineté et la résilience des entreprises sont devenues des enjeux cruciaux. Mario Draghi l’affirme : la décarbonation n’est pas un choix, mais une nécessité pour l’Europe, à la fois pour des raisons climatiques et géopolitiques. 76% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) proviennent de l’utilisation de l’énergie[1] et l’Union Européenne (UE) dépend à 58% d’énergie importée (presque intégralement fossile)[2]. L’UE ne peut plus dépendre des énergies fossiles importées, notamment depuis la Russie, et doit sécuriser son approvisionnement énergétique tout en respectant ses engagements climatiques.
La souveraineté économique européenne est l’un des axes prioritaires de la deuxième mandature d’Ursula von der Leyen. Pour rappel, la souveraineté économique désigne la capacité d’un pays à contrôler la production et la gestion de besoins essentiels, en ne dépendant pas d’un autre État ou d’une entreprise. Depuis 2020, les crises successives (sanitaire, géopolitique, énergétique, économique) ont mis en évidence la dépendance des économies européennes et la fragilité de leurs chaînes de valeur. Le net ralentissement du commerce mondial provoqué par la Covid-19, suivi d’une reprise plus lente et progressive qu’escomptée, a entraîné des tensions dans l’approvisionnement en matières premières et en biens semi-transformés. Ces difficultés ont souligné à quel point nos sociétés et nos modes de vie reposent sur un accès à une économie mondiale supposée ouverte et interconnectée. Cette prise de conscience a, sur le plan politique, suscité dès 2021 des appels à renforcer la résilience, tant dans les discours des autorités nationales qu’européennes. La résilience réside dans la capacité de l’économie à endurer un choc négatif et à rebondir après ce dernier. Cela implique donc que les acteurs économiques doivent anticiper les risques aussi bien financiers, cyber, que climatiques avant d’en être affectés.
Il est indispensable de sortir de notre dépendance aux hydrocarbures (charbon, pétrole, gaz)
Aucune forme de souveraineté ne peut être envisagée durablement sans une souveraineté sur le plan énergétique. Les énergies fossiles représentent 57 % de la consommation d’énergie finale en France[3]. Mais cette lecture masque une dépendance bien plus profonde. En intégrant l’ensemble de l’énergie nécessaire aux modes de vie et aux activités économiques, y compris celle consommée à l’étranger pour produire les biens et services importés, plus de 70 % de l’énergie mobilisée par la France est d’origine fossile[4], essentiellement du pétrole et du gaz importés.
Pour fonctionner au quotidien, la France dépend en effet d’une énergie qu’elle ne produit pas elle-même. Une part importante de cette énergie est consommée à l’étranger pour fabriquer les biens et services que nous importons. Les biens importés reposent à 80 % sur des énergies fossiles et comptent pour près de la moitié de l’empreinte carbone de la France[5]. Autrement dit, une grande partie de notre dépendance énergétique et de notre impact climatique se situe hors de nos frontières, mais pèse directement sur notre économie, nos prix et notre souveraineté.
Cette dépendance structurelle expose l’économie française à des risques multiples : géopolitiques, économiques et climatiques. Les tensions internationales, les conflits armés ou les décisions des pays producteurs ont un impact immédiat sur les prix de l’énergie et sur la compétitivité des entreprises. Dans son rapport La souveraineté par la décarbonation : voie nécessaire pour la France et l’Europe, le Shift Project[6] le rappelle clairement : la décarbonation est aujourd’hui un outil de souveraineté.
Se fournir en biens et services sur des chaînes de valeur fortement dépendantes des hydrocarbures revient donc à importer des risques : ruptures d’approvisionnement, flambées de prix, dépendance à des États producteurs parfois instables ou hostiles, et aggravation continue du dérèglement climatique.
Les bénéfices d’une sortie progressive des énergies fossiles
Stabiliser les coûts énergétiques et réduire l’exposition aux chocs
La dépendance aux énergies fossiles rend l’économie française particulièrement vulnérable aux crises géopolitiques. La guerre en Ukraine en a fourni une illustration brutale. En 2022, la flambée des prix du gaz et de l’électricité a entraîné une forte inflation et un déficit commercial record. Les prix du gaz ont augmenté de +70% à +110% par rapport à 2021, et ceux de l’électricité de +40% à +75%[7]. Réduire la dépendance aux hydrocarbures permet de sécuriser les coûts, d’améliorer la visibilité économique et de limiter l’impact de crises devenues récurrentes.
Réduire durablement la facture énergétique nationale
Depuis le début des années 2000, la facture énergétique française oscille entre 40 et 80 milliards d’euros par an, avec un pic historique à plus de 120 milliards d’euros en 2022[8]. En 2024, les importations d’énergies fossiles représentaient encore environ 64 milliards d’euros[9]. À l’inverse, les exportations nettes d’électricité ont rapporté environ 5 milliards d’euros[10]. Contrairement aux importations de combustibles fossiles, qui constituent une dépense récurrente et non amortissable, les investissements dans les énergies bas carbone créent de la valeur ajoutée locale, de l’emploi et des retombées économiques durables.
Sécuriser la disponibilité de l’énergie dans les décennies à venir
Les énergies fossiles sont des ressources finies, dont la disponibilité mondiale est appelée à diminuer dans un contexte de concurrence accrue entre États. Pour un pays comme la France, dépourvu de ressources fossiles abondantes, la souveraineté énergétique passe par la production domestique d’énergie bas carbone, l’efficacité énergétique et la sobriété. Le nucléaire joue un rôle central, mais ne peut constituer l’unique réponse, compte tenu des délais de construction des nouvelles centrales, compris entre 5 et 10 ans.
Garantir l’approvisionnement énergétique de l’industrie et de l’agriculture
Un système énergétique plus local et plus décarboné renforce la résilience de l’industrie et de l’agriculture face aux aléas climatiques, aux crises logistiques ou aux chocs internationaux. Sécuriser l’accès à l’énergie, c’est garantir la continuité de la production et préserver la souveraineté économique et alimentaire du pays.
Renforcer le tissu industriel et la souveraineté européenne
Enfin, la sortie progressive des énergies fossiles constitue une opportunité de réindustrialisation. En développant des filières locales et européennes des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, la France peut créer des emplois non délocalisables, renforcer son tissu industriel et inscrire sa souveraineté énergétique dans une dynamique européenne, là où se concentre l’essentiel de l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
Cette évolution passera nécessairement par une électrification de nos usages à la fois pour les entreprises (tertiaires et industrielles), les services publics et les ménages.
La France, et avec elle l’Europe, doit réaliser l’électrification de sa mobilité, de son industrie, de ses usages domestiques ou services publics. Décarboner la production et l’utilisation de biens et de services est clé pour réduire la vulnérabilité de la France aux crises énergétiques.
L’électrification des procédés industriels constitue un enjeu décisif pour l’atteinte des objectifs de décarbonation inscrits dans la Stratégie française pour l’énergie et le climat (Stratégie nationale Bas carbone et Programmation Pluriannuelle de l’Energie). Si aujourd’hui les deux tiers de l’énergie consommées par l’industrie proviennent de combustibles fossiles, l’électricité devient la principale énergie du secteur à l’horizon 2050 dans la plupart des scénarios de neutralité carbone.
L’entreprise Setforge, spécialiste en forge et usinage dans plusieurs secteurs explique que les aléas, les instabilités géopolitiques et physiques ont contraint l’entreprise à anticiper une potentielle perte de souveraineté énergétique. En tant qu’industriel très énergivore, les dirigeants du site de l’Horme ont fait le choix d’électrifier leurs procédés industriels par un projet de remplacement d’une ligne de traitement thermique, qui fonctionnait jusque-là essentiellement au gaz. L’électrification de 4 des 5 fours du traitement thermique a permis une économie de 800 tonnes d’émissions équivalent CO2. Le projet s’accompagne d’une installation de panneaux solaires sur 15 000m2 de toiture de l’usine.
Les gains de MORA Group, une société d’injection de pièces plastiques, par l’engagement dans un projet d’électrification de ses presses hydrauliques et de récupération de la chaleur fatale ont permis de réduire considérablement la consommation de fioul (réduction de 30 000 L par an). Par ailleurs, les nouvelles presses électriques ont amélioré les conditions de travail (bruits, temps de maintenance, et propreté). Enfin, le directeur explique que la performance des presses électriques est telle que l’investissement est rentable pour relever les défis futurs (notamment s’adapter à une diversité de demande et augmenter le volume de la production grâce à une cadence plus rapide et adaptable)[11].
Une massification de la production d’énergies renouvelables pour répondre à la décarbonation de nos usages, devenir auto-suffisant et robuste.
À moyen et long terme, l’enjeu pour le système électrique français va être celui de pérenniser la disponibilité d’une électricité bas carbone et compétitive tout en augmentant les volumes de production pour permettre une électrification à large échelle des usages.
La production d’énergies renouvelables progresse nettement depuis une dizaine d’années. En 2024, la France a battu des records de production d’électricité. Avec 536,5 TWh, sa production d’électricité atteint son plus haut niveau depuis 5 ans. Elle retrouve ainsi un niveau identique à celui de 2019, conforme à la moyenne 2014-2019 (537,5 TWh)[12]. La France est le deuxième producteur primaire d’énergies renouvelables en Europe en 2022, derrière l’Allemagne[13]. Cependant, cette production doit s’accélérer considérablement pour atteindre nos scénarios de décarbonation[14] et le niveau de nos besoins énergétiques.
Souscrire à un Corporate Power Purchase Agreement (CPPA) constitue non seulement un levier essentiel pour soutenir le financement et le développement des énergies renouvelables, mais aussi un gage de stabilité face à la volatilité des prix de l’électricité. Pour les acteurs énergivores, notamment les industriels qui ne produisent pas d’énergie renouvelable, il est indispensable de contribuer à cette transition en s’engageant via des CPPA ou en achetant des Garanties d’Origine renouvelable. Ces démarches favorisent l’essor de la production française et permettent de répondre à une demande croissante en énergie verte.
Un CPPA est un contrat – généralement long terme – d’approvisionnement en électricité verte signé de gré à gré entre un producteur d’énergie renouvelable et une entreprise. Il constitue un outil puissant et innovant de décarbonation mais aussi un instrument de sécurisation et de couverture des coûts d’approvisionnement.
Bpifrance propose de garantir un CPPA via la Garantie Électricité Renouvelable.
Enfin, le soutien aux technologies émergentes les plus prometteuses (batteries et hydrogène) et à l’investissement en R&D sont stratégiques pour répondre à nos besoins de décarbonation des usages.
Cependant, décarbonation et réindustrialisation doivent se faire de concert
27% de l’exposition énergétique[15] correspond à l’énergie grise (issue des énergies fossiles) contenue dans les biens et services importés, c’est davantage que toute l’énergie produite en France sur une année[16]. Ces importations reposent principalement sur des énergies fossiles et comptent pour la moitié de l’empreinte carbone de la France. Il n’est pas réaliste de compter sur leur décarbonation sans un effort significatif de relocalisation de la production industrielle en Europe – qu’il s’agisse de biens, de produits semi-transformés, de matériaux ou encore de l’extraction de matières premières. Favoriser une production souveraine en Europe est donc crucial pour réussir la transition énergétique et éliminer les énergies fossiles sur l’ensemble des chaînes de valeur (approvisionnement, production, transports). The Shift Project explique dans son rapport qu’“une Europe décarbonée et à terme réindustrialisée est une voie sûre pour permettre une véritable émancipation de notre pays vis-à-vis des énergies fossiles et de leurs pays producteurs”[17].
Pour une souveraineté industrielle, il faut pouvoir sécuriser son approvisionnement de matières premières (hors hydrocarbures) et/ou de biens semi-transformés. Et pour y répondre, il est nécessaire pour les acteurs économiques (dans la mesure de ce qui peut être produit en Europe) de choisir des usines européennes ou pour les acteurs industriels de relocaliser leurs usines sur le sol européen. C’est le cas de l’entreprise Krys, qui a fait le choix de relocaliser une partie de sa production d’Asie vers l’Europe en agrandissant son usine dans les Yvelines. C’est un challenge réussi pour l’opticien puisque celui-ci n’a pas impacté le coût pour les clients, mais offre davantage de souplesse aux dirigeants et a permis d’augmenter la production. Christophe Lallou, directeur général témoigne « nous sommes passés de 1,4 million de verres produits chaque année à 1,8 million de verres à la fin 2023. Tout cela dans notre usine des Yvelines »[18].
De son côté, l’entreprise Vestack, concepteur de bâtiments modulaires à base de matériaux biosourcés a choisi une implantation locale (Saint-Germain-Laval en Seine-et-Marne) confirme son choix industriel “d’avoir des usines à taille humaine qui vont pouvoir mailler le territoire avec un rayon de chalandise qui va être de 150 à 250km et donc nous permettre de sourcer localement les matières premières y compris le bois”[19]. La société Votat, spécialiste en emboutissage et découpage du métal explique que sa croissance des dernières années s’est faite en trouvant des solutions en France avec leurs fournisseurs, leurs partenaires et leurs clients. In fine, la réindustrialisation permet à la souveraineté de se décliner pour bénéficier aux territoires.
Au niveau politique, l’Union européenne et la grande majorité des Etats membres (en particulier la France) poussent pour une réindustrialisation européenne décarbonée (Clean Industrial Deal, France 2030, loi industrie verte 2023). Depuis 2022, on recense plus de 450 ouvertures nettes sur tout le territoire[20]. L’usine du Pas-de-Calais de l’entreprise Naturopera est l’une de ces récentes ouvertures. L’entreprise de couche écologique explique ce choix “à un emplacement logistique stratégique” soutenu par les acteurs publics de la région. Dans un article pour Le Monde[21], les co-fondateurs résument : ”Notre usine nous permet globalement d’être plus vertueux en matière d’émission de CO2, grâce à des processus de production optimisés mais aussi en réduisant les distances de livraisons (logistique). Cela nous permet également d’être plus exigeants sur les matières premières », résument les deux cofondateurs. En tant qu’éclaireur de la communauté du Coq vert, ils partagent leur expérience à d’autres dirigeants : « Notre message est que nous, les industriels, nous pouvons jouer un rôle central dans la TEE. Ce n’est pas forcément au client de payer plus cher. C’est avant tout à nous de trouver des solutions et le made in France en fait partie”.
Bpifrance propose le Prêt Industrie verte, un prêt de 500 000 € à 10 000 000 € pour financer les projets de Transition Ecologique et Energétique des PME et ETI industrielles.
Diminuer notre consommation et améliorer notre efficacité énergétique sont indispensables pour réussir cette transition vers l’électrification
Sans une réduction des volumes d’énergie finale consommés, la souveraineté énergétique du pays et nos objectifs de décarbonation ne pourront pas être assurés, à court, moyen et long terme. Cette réduction peut s’opérer de manière complémentaire : par l’efficacité et la sobriété. L’efficacité est une réduction de consommation énergétique à usages donnés, tandis que la sobriété est une réduction du volume de biens et de services consommés.
Bpifrance propose aux entreprises le Diag Eco-flux qui permet de faire état des lieux des flux de l’entreprises (énergies, eaux, déchets) puis d’établir un plan d’action d’optimisation et diminution de ces flux.
Les démarches lean et green lean offrent des leviers puissants dans le cadre d’une optimisation des procédés de production avec pour objectif une diminution des consommations. Le lean industriel permet d’optimiser les processus en éliminant les gaspillages, tandis que le green lean y ajoute une dimension environnementale, en ciblant les économies d’énergie et la réduction des émissions. L’exemple de STF Imprimeries illustre parfaitement cette synergie : en combinant des actions d’efficacité énergétique (variation de vitesse, remplacement de machines, récupération de chaleur fatale) et de sobriété (chasse aux fuites, pilotage fin des installations), l’entreprise a réduit sa consommation électrique de 50 % en six ans et amélioré son efficacité énergétique de 25 % en trois ans.
La récupération de chaleur fatale un est moteur d’efficacité énergétique trop peu mis en place (seulement un quart du gisement est exploité) alors qu’elle est pourtant optimale. Elle permet de valoriser la chaleur produite involontairement par les équipements (moteurs, compresseurs, fours, etc.) au lieu de la laisser se dissiper. Cette énergie, souvent perdue, peut être réinjectée dans les processus (chauffage, séchage, préchauffage de matières premières) ou utilisée pour d’autres usages sur site. Au-delà du potentiel de développement dans l’industrie, il existe également des perspectives de développement de la chaleur de récupération dans de nouveaux gisements comme les datacenters, ou les eaux usées par exemple. Elle s’inscrit pleinement dans une logique de sobriété intelligente et de compétitivité durable. Ces résultats montrent que la performance industrielle et la transition écologique peuvent aller de pair, en s’appuyant sur des méthodes éprouvées et des investissements ciblés.
Le recul des politiques environnementales ne fait pas disparaître les risques liés aux tensions géopolitiques, aux guerres économiques ou à la raréfaction des ressources. Pour les entreprises, ignorer la transition énergétique revient à s’exposer à une vulnérabilité croissante face aux instabilités mondiales. Dans ce contexte, la souveraineté énergétique européenne apparaît comme un levier stratégique essentiel pour renforcer leur résilience et préserver leur compétitivité. Les entreprises Setforge, Naturopera ou STF imprimeries s’engagent dans la voie de l’électrification pour davantage de souveraineté et de résilience.
Dans le troisième volet de cette série, nous explorerons comment rendre la transition écologique non seulement incontournable, mais surtout désirable, en bâtissant un discours positif et engageant.
[1] SDES, Panorama européen des émissions de GES, 2025,https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-du-climat/fr/8-panorama-europeen-des-emissions-de
[2] Eurostat, Dépendance aux importations énergétiques, 2025,https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/nrg_ind_id/default/table?lang=fr
[3] RTE, Bilan électrique 2024 – « Les énergies fossiles représentent près de 60 % de la consommation énergétique française, l’électricité moins de 30 % », 2025,https://analysesetdonnees.rte-france.com/bilan-electrique-2024/electrification#Etatdeslieux
[4] The Shift Project, La souveraineté par la décarbonation : voie nécessaire pour la France et l’Europe, 24 avril 2025,https://theshiftproject.org/publications/souverainete/
[5] The Shift Project, La souveraineté par la décarbonation : voie nécessaire pour la France et l’Europe, 24 avril 2025,https://theshiftproject.org/publications/souverainete/
[6] The Shift Project, La souveraineté par la décarbonation : voie nécessaire pour la France et l’Europe, 24 avril 2025,https://theshiftproject.org/publications/souverainete/
[7] Vie publique, Guerre en Ukraine : le choc de la facture énergétique pour l’industrie, 3 octobre 2023,https://www.vie-publique.fr/en-bref/291230-industrie-quels-effets-face-la-hausse-des-couts-de-lenergie
[8] Ministère de la Transition écologique, Chiffres clés des énergies renouvelables 2024 [PDF],https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/chiffres-cles-des-energies-renouvelables-2024_DEF.pdf
[9] Ministère de la Transition écologique, Chiffres clés des énergies renouvelables 2024 [PDF],https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/documents/chiffres-cles-des-energies-renouvelables-2024_DEF.pdf
[10] RTE, Bilan électrique 2024, 2025
[11] Bpifrance, Un pas de plus : électrifier 100 % d’un site industriel de production chez MORA Group, YouTube, 29 avril 2025,https://www.youtube.com/watch?v=3Z9ahy5W07w
[12] RTE, Bilan électrique 2024, 2025
[13] SDES, Bilan de l’énergie 2022
[14] RTE, Futurs énergétiques 2050 : les chemins vers la neutralité carbone à horizon 2050,https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/bilan-previsionnel-2050-futurs-energetiques#Lesresultatsdeletude
[15] L’exposition énergétique de l’économie française correspond à la quantité d’énergie consommée annuellement par l’économie mondiale pour produire les biens et les services que consomment les Français et les clients des entreprises localisées en France.
[16] The Shift Project, La souveraineté par la décarbonation : voie nécessaire pour la France et l’Europe, 24 avril 2025,https://theshiftproject.org/publications/souverainete/
[17] Idem
[18] Le Parisien, « Yvelines : le pari gagnant de l’opticien Krys », 17 mai 2024,https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-le-pari-gagnant-de-lopticien-krys-qui-a-vu-sa-production-augmenter-depuis-son-depart-dasie-17-05-2024-WD5ECWWQ3ZCOVPKEKZQR6HYR5Y.php
[19] Bpifrance, La French Fab x Coq Vert « Et si la transition écologique rendait votre industrie plus compétitive ? », YouTube, 5 juin 2025,https://www.youtube.com/live/GvXuAZEgfTA
[20] DGE, Baromètre industriel de l’État 2024, 13 mars 2025,https://www.entreprises.gouv.fr/la-dge/publications/barometre-industriel-de-letat-2024
[21] Le Monde, « Comment Naturopera a réussi sans transition énergétique grâce à Bpifrance », 28 août 2024,https://www.lemonde.fr/entreprendre-innover-initier/article/2024/08/28/comment-naturopera-leader-des-couches-ecologiques-en-reseau-bio-a-reussi-sans-transition-energetique-grace-a-bpifrance6297612362.html
On vous recommande aussi
Ecoat : « Avec nos résines végétales, nous pouvons décarboner une peinture jusqu’à 40 % »
Vous pensez repeindre votre salon…. Avant de choisir votre couleur ou de comparer les prix, avez-vous regardé l’impact environnemental de votre peinture ? Dans Climat en Action, le podcast qui…
RATP, SNCF, Schneider Electric, Groupe Seb : la décarbonation dans les grands groupes au révélateur
« Climat cherche patrons militants. » En Vert et en Région, l’événement itinérant organisé par le Coq Vert, était de passage à Lyon. L’occasion pour plusieurs entreprises de la communauté basées en…
CooProg : le nouvel outil qui veut décarboner les tournées artistiques
« Le meilleur événement culturel est celui qui n’existe pas. » Prononcée par Francis Talin, ancien responsable au parc national des Calanques de Marseille, cette phrase résume à elle seule…